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Portrait de Théo Bourgeois, responsable carnassier chez Pacific Pêche Semécourt

Portrait de Théo : Conseils I Pacific Pêche

Plongez dans l'univers de la pêche avec le responsable du rayon carnassier chez Pacific Pêche à Sémecourt. À travers une série de questions captivantes, il partagera ses conseils avisés, ses astuces incontournables et sa passion pour la pêche. Découvrez les secrets qui feront de vous un meilleur pêcheur !

 

Pouvez-vous nous parler de votre parcours en tant que pêcheur ? Depuis quand pratiquez-vous la pêche et qu'est-ce qui vous a initié à ce loisir ou métier ?

Depuis l’âge de cinq ans, j'ai eu la chance de découvrir le monde de la pêche aux côtés de mon père. Ce fut le point de départ d'une passion qui ne m'a jamais quitté. Initialement attiré par la pêche du carnassier au posé, j'ai rapidement évolué vers la pêche aux leurres, explorant ainsi les nouvelles tendances de ce milieu depuis mes 8 ans.

Bien que j'ai consacré plusieurs années à des métiers dans le domaine du bâtiment, mon véritable désir était de me réveiller chaque matin avec enthousiasme, prêt à vivre pleinement ma passion pour la pêche.

C'est ainsi que je me suis orienté vers une carrière qui me permettrait d'allier professionnalisme et passion. Aujourd'hui, en tant que Responsable du rayon Carnassier chez Pacific Pêche Semécourt, je suis reconnaissant envers mes supérieurs, Mickaël et Robin, qui ont généreusement investi leur temps et leur expertise pour me former aux aspects commerciaux que j'ignorais auparavant.

 

Portrait de Théo I Pacific Pêche

Je suis fermement convaincu que mon parcours, marqué par une passion inébranlable et un apprentissage constant, me permettra de contribuer de manière significative au succès de Pacific Pêche, tout en offrant à nos clients une expérience enrichissante et personnalisée.

 

Quel type de poissons pêchez-vous habituellement ? Y a-t-il une espèce que vous préférez cibler ?

Je pêche les carnassiers et j'explore différentes approches pour capturer ces espèces. Cependant, ma préférence va à la pêche fine, notamment celle du sandre et de la perche. Ces deux espèces représentent pour moi un défi stimulant, nécessitant une approche subtile et précise.

>> À lire aussi : La pêche du sandre en rivière

 

pêche d'un silure

 

Quel type de poissons pêchez-vous habituellement ? Y a-t-il une espèce que vous préférez cibler ?

Ma pratique de la pêche se concentre principalement sur les rivières canalisées et sauvages, où je recherche activement les percidés (perche, sandre) et les cyprinidés (aspe, chevesne). Pour le brochet, je privilégie les grands lacs, mais je ne dédaigne pas non plus les canaux lorsque l'occasion se présente.

Dans les rivières sauvages, où la nature reste intacte et où aucune embarcation navigue, les conditions sont très différentes. Les fonds y sont variés et changeants, reflétant l'authenticité et la pureté de ces lieux préservés.

 

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Quels sont les équipements essentiels que vous emportez lors de vos sorties de pêche ? 

Lors de chacune de mes sorties, je veille à avoir dans ma sacoche : mes leurres, une pince indispensable, du fluor carbone pour face à toutes les éventualités, une épuisette pour sécuriser mes prises, et bien sûr mon téléphone pour immortaliser ces moments inoubliables. Chaque matériel que j'emmène avec moi est minutieusement choisi en fonction des caprices météorologiques de notre chère Moselle !

 

pêche avec hameçon

 

Pouvez-vous partager une anecdote ou une expérience mémorable que vous avez vécue en tant que pêcheur ? 

J'ai eu le privilège de vivre une expérience unique grâce à mon père, qui réside en Guadeloupe et exerce en tant que pêcheur professionnel, vivant ainsi de sa passion. Lors d'une de nos sessions en bateau en Mer des Caraïbes, nous avons eu la chance de ferrer une raie à la ligne à main. Ce combat reste gravé dans ma mémoire comme l'un des plus intenses que je n'ai jamais connu. Malgré nos efforts, nous n'avons pas réussi à lui sortir complètement de l'eau en raison de son envergure impressionnante, donnant l'impression de remonter une plaque d'égout du fond de la mer.

 

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Comment la météo influence-t-elle votre pêche ? Y a-t-il des conditions météorologiques idéales ou à éviter ?

L'importance des conditions météorologiques est primordiale lors de la préparation d'une session de pêche. Elles influent sur les coloris des leurres et les techniques à utiliser. Par exemple, après de fortes pluies, les crues de rivière orientent souvent notre choix vers la pêche dans les contre-courants ou le long des bordures. Cependant, il est essentiel de noter que l'après-crue offre souvent des opportunités exceptionnelles.

En ce qui concerne les conditions à éviter, je recommande vivement à tous les passionnés de reporter leur sortie en cas d'orage. Ces conditions peuvent présenter des risques et altérer l'expérience de pêche, mettant en danger la sécurité des pêcheurs.

 

Quels sont les défis auxquels vous êtes confronté en tant que pêcheur, que ce soit d'un point de vue environnemental, réglementaire ou autre ?

Lors de mes sessions de pêche, j'ai malheureusement souvent été confronté à la triste réalité de la pollution de nos milieux aquatiques, avec des dépôts de déchets, et même du braconnage. C'est l'occasion pour moi de rappeler l'importance de la préservation de nos ressources aquatiques.

Nous, pêcheurs, payons tout un permis de pêche pour contribuer à la gestion et à la protection de ces précieux environnements. Étant bénévole au sein d’une AAPPMA, nous mettons tout en œuvre pour réduire ces comportements frauduleux.

 

De quelle manière gérez-vous la conservation et la durabilité des ressources halieutiques lorsque vous pratiquez la pêche ?

Je m'engage activement à nettoyer les déchets sur nos spots de pêche à mon échelle. Pour moi, la pêche est synonyme de respect de l'environnement, c'est pourquoi je pratique exclusivement le No Kill. Cependant, je comprends que pour certaines personnes, la pêche peut être une source de nourriture, tant que cela reste raisonnable. De plus, je suis également impliqué dans une association agréée où je participe à l'entretien et au développement de nos milieux aquatiques.

 

 

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent commencer à pêcher, que ce soit comme loisir ou comme métier ?

Pour débuter et s'épanouir dans la pêche, il n'est pas nécessaire d'avoir un équipement haut de gamme. Le matériel d'entrée de gamme peut tout aussi bien vous permettre de capturer du poisson. Lorsque la pêche devient une passion, chacun développe sa propre personnalité et sa propre perception, ce qui influence nos choix de leurres, de spots, etc.

En session, il est essentiel de ne jamais être déçu de soi-même. Que vous attrapiez du poisson ou non, chaque expérience contribue à enrichir vos connaissances. La patience et la confiance en soi sont des qualités indispensables à cultiver dans cette pratique.

En cas de questions ou d'interrogations, n'hésitez pas à venir nous rencontrer chez Pacific Pêche. Notre équipe est là pour répondre à toutes vos interrogations.

 

>> Découverte de la pêche au carnassier

 

Comment voyez-vous l'avenir de la pêche, d’un point de vue des pratiques de pêche ?

À mon sens, la pêche est bien plus qu'un simple passe-temps ; c'est une passion intemporelle qui ne cesse de se renouveler. Au fil des ans, elle a su toucher un public de plus en plus large, témoignant ainsi de son développement constant. En effet, cette passion se transmet de génération en génération.

 

 

Pouvez-vous nous parler d'une technique de pêche particulière que vous utilisez et qui pourrait intéresser nos lecteurs ?

En hiver, lors de mes sorties à la recherche du sandre et de la perche, j'opte pour la technique de pêche au Carolina. Cette méthode consiste à pêcher très lentement en maintenant le leurre près du fond. Elle se compose généralement d'une plomb balled'une perle, d'un stop-flot, d'un émerillond'un bas de ligne, et d'un hameçon texan monté avec un leurre souple.

L'idée est que la plomb balle touche le fond, créant ainsi un nuage de sédiments qui peut attirer l'attention des poissons. Pendant ce temps, le leurre est fixé à la dérive derrière l'émerillon, créant l'illusion qu'il flotte légèrement au-dessus du fond, ce qui peut être irrésistible pour les prédateurs.

 

Quel est votre meilleur souvenir lié à la pêche, que ce soit une capture exceptionnelle, un moment de communion avec la nature ou autre ?

Mon meilleur souvenir, lié à la pêche, est sans aucun doute l'achat de mon premier bateau à l'âge de 19 ans. Posséder ce bateau était un rêve depuis mon plus jeune âge. Il a été un moment emblématique dans mon parcours.

 

 

Comment la pêche a-t-elle influencé ou enrichi votre vie en dehors de l'activité elle-même ?

La pêche, auparavant seulement une passion, est aujourd'hui devenue mon métier, malgré mon manque d'expérience préalable dans le domaine de la vente. Ce travail me permet d'approfondir mes connaissances sur ce loisir chaque jour, grâce aux nombreux échanges que j'ai avec nos clients.

En plus de ma pratique de la pêche, j'ai développé une nouvelle passion : le rodbuilding. Cette activité consiste à fabriquer ses propres cannes à pêche en fonction de ses préférences personnelles à mes heures perdues.

 

 

 

Quels sont vos projets ou objectifs futurs en tant que pêcheur ? Y a-t-il des défis que vous souhaitez relever ou des destinations de pêche que vous aimeriez explorer ?

Mon objectif est de relever de nouveaux défis au bord de l'eau, de parfaire mes compétences dans toutes les techniques de pêche et d'explorer de nouvelles destinations de pêche. J'ai particulièrement hâte d'explorer des endroits comme l'Amazonie, le Canada, la Laponie suédoise, car ces régions abritent des espèces que je n'ai pas encore eues l'occasion de pêcher.

 

Merci Théo !